Tu n'Ă©tais plus qu'une ombre ancienne et puis, voilĂ que tu reviens.
J'avais si peur que tu reviennes, je t'avais oubliée si bien
OubliĂ© jusqu'Ă mon enfance oĂč tu faisais de mes matins
Des derniers matins de vacances, des premiers soirs de collégien.
Tu n'Ă©tais plus qu'un vieux silence et puis, voilĂ que tu reviens.
Quand j'Ă©crivais tous mes problĂšmes sur un journal Ă l'encre bleue
Quand j'ai dit mon premier "Je t'aime", c'Ă©tait pour t'oublier un peu.
MĂȘme oubliĂ©e pour d'autres peines, mĂȘme oubliĂ©e pour presque rien.
Je t'avais oubliĂ©e quand mĂȘme, le cĆur moins lourd de tes chagrins
Et puis j'Ă©tais enfin moi-mĂȘme, et puis, voilĂ que tu reviens.
Mais j'Ă©crivais mes soirs de brume, Ă l'encre bleue de tes embruns.
Je savais qui tenait la plume, j'ignorais qui tenait ma main
Et pour une aube un peu trop grise, la nostalgie des jours anciens
Une blessure un peu trop vive, je ne saurai jamais trĂšs bien.
J'avais envie d'une autre rive pour un instant, pour un matin.
J'avais envie que tu revives et puis, voilĂ que tout revient.
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