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Paroles de la chanson «Les Derniers Mots de Marpa» par The Burmese Days

Les pĂŽles s'inversent sans chercher qui est bon, ou ne l'est pas
Et mĂȘme nos belles chapelles seront englouties par la mer
Les pĂŽles s'inversent sans chercher qui est bon, ou ne l'est pas
Et mĂȘme nos belles chapelles seront englouties par la mer

Triste triste triste Lucie
Qui qui n'a jamais de chance
Quelle quelle mauvaise idée
De de naĂźtre du mauvais sexe
Elle elle doit se taire quand les hommes lui disent quoi faire

Pauvre pauvre pauvre famille
Qui qui a acheté une télé
Pour pour regarder des riches
Qui leur disent de ne pas demander de l'aide
MĂȘme mĂȘme mĂȘme mĂȘme s'iels pourront en crever

Les pĂŽles s'inversent sans chercher qui est bon, ou ne l'est pas
Et mĂȘme nos belles chapelles seront englouties par la mer

Loin lointain aborigĂšne
Qui qui ne voit plus d'averse
Car car il ne fait pas de tri
Mais heureusement que dans un siĂšcle
On on on respectera toutes nos promesses

Sacre Sacre Sacré Kévin
Qui qui ne fait que streamer sa vie
En en suivant son « instinct »
Il ne fait qu'étaler sa merde
Mais mais mais s'excuse toujours Ă  la fin

Mon territoire est plat comme ma vue, ma pensĂ©e, mon cƓur
Nouvelles formes, mes pieds en sueur, besoin de frais, besoin de vous
Mon territoire est plat comme ma vue, ma pensĂ©e, mon cƓur
Nouvelles formes, mes pieds en sueur, besoin de frais, besoin des autres en fait

Les pĂŽles s'inversent sans chercher qui est bon, ou ne l'est pas
Et mĂȘme nos belles chapelles seront englouties par la mer
Les pĂŽles s'inversent sans chercher qui est bon, ou ne l'est pas
Et mĂȘme nos belles chapelles seront englouties par la mer
Cette folie, cette folie, j'aimerais savoir comment l'arrĂȘter
Mais pour ça il faut pouvoir déjà se regarder
Cette folie, cette folie, j'aimerais savoir comment l'arrĂȘter
Mais pour ça il faut pouvoir déjà se regarder

Mon miroir déforme mes tords et tord les formes d'un futur

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Cette chanson décrit différents types d'injustices, que ce soit sexiste, de classe ou raciales pour ensuite tout résumer dans la source du problÚme à savoir l'artiste aisé, blanc, homme cis, qui peut se permettre de chanter tout son malheur en vivant confortablement.
Le statut quo quoi alors changĂ© par une expĂ©rience personnelle (une traversĂ©e du dĂ©sert ?) transcendante qui dĂ©bouchera sur une inversion des pĂŽles, rebattant les cartes. L'inversion des pĂŽles peut aussi ĂȘtre vu comme un phĂ©nomĂšne climatique ultime oĂč la planĂšte se dĂ©barrasserait de l'espĂšce qui lui nuit le plus sans faire aucune distinction.
Les derniers mots de Marpa s'inspirent de la chanson The Last Words of Coppernicus qui ironiquement avait un message chrétien (samplé dans une autre chanson de l'EP, Copernic-sur-Mer).
Marpa provient d'une citation de La Chambre Claire de Roland Barthes :

Marpa qui est un maĂźtre tibĂ©tain fut trĂšs remuĂ© lorsque son fils fut tuĂ©, et l’un de ses disciples dit : « Vous nous disiez toujours que tout est illusion. Qu’en est-il de la mort de votre fils, n’est-ce pas une illusion ? » et Marpa rĂ©pondit : « Certes, mais la mort de mon fils est une super-illusion.

 
Publié par 218 3 le 31 décembre 2024 à 6h57.
La Théorie des Foules [Ep]
Chanteurs : The Burmese Days

Voir la vidéo de «Les Derniers Mots de Marpa»

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