Un azur constellé
Pour y finir ses rĂŽles
Des plages un peu privées
Pour de vieux polissons
La misĂšre pittoresque
La misĂšre si drĂŽle
Quâon Ă©coute chez soi
Sur son microsillon
Des étudiants vivants
Qui sentent la potence
La vĂ©ritĂ© qui ne tiens jamais quâĂ un fil
Et puis la peur du feu et de la délivrance
36 ans de cachot vous font les yeux fragiles
Je parlais un peu de lâEspagne
Yâa un ruisseau de sang
DerriĂšre ton parasol
Un rebelle anonyme
Glisse sous les arcades
Palomita mia del mi corazon
Sur tes cartes postales
Claquent des fusillades
Des condamnés à morts
Qui roulent dans tes vagues
Des poÚtes affamés
Qui saignent leurs chansons
Des touristes fleuris
Comme des promenades
Bronzent, bleus et poilus
Comptent leurs aditions
Et le français moyen
Se sentant enfin riche
AchÚve son décor
Rustique et ses galops
Sur la desserte horrible
Il clous entre ses biches
Un vilain Christ noir
A tĂȘte de taureau
Les ùmes exilées
Qui crĂšvent en exil
Les prĂȘtres dĂ©froquĂ©s
Qui finissent au cachot
Ne dérangeront pas
Ces sinistres débiles
Aux cerveaux ramollis
Coulants sous les chapeaux.
Vos commentaires
Aucun commentaire pour le moment