Paroles et traduction de la chanson «Puisque Tu Pars» par Jean-Jacques Goldman

Puisque l'ombre gagne
Puisqu'il n'est pas de montagne
Au-delà des vents plus haute que les marches de l'oubli
Puisqu'il faut apprendre
À défaut de le comprendre
À rêver nos désirs et vivre des ainsi-soit-il
Et puisque tu penses
Comme une intime évidence
Que parfois même tout donner n'est pas forcément suffire
Puisque c'est ailleurs
Qu'ira mieux battre ton cœur
Et puisque nous t'aimons trop pour te retenir
Puisque tu pars

Que les vents te mènent où d'autres âmes plus belles
Sauront t'aimer mieux que nous puisque l'on ne peut t'aimer plus
Que la vie t'apprenne
Mais que tu restes le même
Si tu te trahissais nous t'aurions tout à fait perdu
Garde cette chance
Que nous t'envions en silence
Cette force de penser que le plus beau reste à venir
Et loin de nos villes
Comme octobre l'est d'avril
Sache qu'ici reste de toi comme une empreinte
Indélébile

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A la fin de chacun de ses concerts, son public lui chantait régulièrement "Ce n'est qu'un au revoir... etc" et il déteste cette chanson. Ça lui a donné l'idée d'écrire une chanson sur le départ et c'est comme ça qu'est né Puisque tu pars. Apparemment, il disait qu'il ne s'adressait à personne en particulier mais que depuis, c'est cette chanson qui clôture chacun de ses concerts...