On n'a pas pris la peine
De s’rassembler un peu,
Avant que le temps prenne
Nos envies et nos vœux.
Les images, les querelles
Du passé rancunier
Ont forgé nos armures
Nos cœurs se sont scellés.
Rester seul dans son coin
Nos démons animés,
Perdus dans nos dessins sans couleurs gris foncés
On aurait pu choisir
Le pardon, essayer
Une autre histoire d’avenir 
Que de vouloir oublier.
Prenons nous la main,
Le long de la route,
Choisissons nos destins 
Sans plus aucun doute,
J’ai foi et ce n’est rien 
Qu’une question d’écoute 
D’ouvrir grandes nos petites mains coûte que coûte
On n'a pas pris la peine 
De se parler de nous,
Nos fiertés tout devant 
Sans pouvoir s’mettre a genoux
Dans nos yeux transparents,
Le mensonge sur nos dents ;
Impossible de le nier
Tout le corps l’révélé
Prenons nous la main,
Le long de la route,
Choisissons nos destins 
Sans plus aucun doute,
J’ai foi et ce n’ai rien 
Qu’une question d’écoute 
D’ouvrir grandes nos petites mains coute que coute.
Prenons nous la main le long de la route,
Laisser vivre la vie, glisser sans retenir
Mais les mots ne sont que des mots
Et pas les plus importants,
On y met nos sens propres 
Qui changent au gré des gens.
C’est con c'qu’on peut être con
A se cacher d’soi-même,
Car l’autre n’est que l’reflet de s’qu’on s’met à couvert.
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le 5 septembre 2011 à 16h21.
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