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Paroles officielles de la chanson «Papi» :

Compositeurs : Seguy Nicolas
Auteurs : Seguy Nicolas
Éditeurs : Warner Chappell Music France
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Papi"

Tu t’es posé sur mon cœur comme un poinçon sur de l’or
Petit-fils de mon héros j’ai appris à être fort
Tu as porté ta croix mais jamais une étoile
Comme un shérif ou un juif pendant une guerre mondiale
La nourriture casher et tes histoires de résistant
T’en parlais pas, tu préférais faire rire tes petits enfants
Je ne t’ai pas vu avec une arme agitant un drapeau
Je n’ai connu que ton sourire, ta canne et ton chapeau
Yankoff l’israélite est devenu Papi Bernard
Tu t’es battu pour la France et ce quoi qu’il en coûte
Devient-on héros pour une patrie ou par hasard ?
Pour notre avenir tu as laissé ton passé sur le bord de la route
Ta famille c’était nous et pas la souffrance humaine
C’est de l’amour et pas du gaz qui coule dans mes veines
J’sais pas trop ce que tu pensais du retour à la terre
D’Israël, de la guerre, des colons, des bulldozers
Savais tu qu’une victime devient bourreau ?
Te méfiais-tu de Dieu ou de la religion ?
Des humains, de leurs idées ou juste de leurs passions ?
Finalement tu as laissé ta foi dans un tiroir de ton bureau
Alors t’as rien demandé et t’as bossé comme un fou
T’as escaladé les parois surplombant le fond du trou
Pour accéder à la lumière avec ta femme et tes gosses
Les caïds m’impressionnent pas car j’ai toujours connu le boss
Et puis y’a nous, t’as jamais rien voulu nous laisser porter
Ni le poids du passé, ni nos gros sacs d’écoliers
Après c’est la vie mais je voulais te remercier
De m’avoir laissé ce piano et l’envie d’avancer
Alors j’oublierai tout c’que t’as pas voulu me dire
Et je garderai ta voix, ton regard, ton sourire
Tes matchs de foot et ta télé toujours trop forte
Tes sonotones par terre et mamie qui s’emporte
Je me souviendrai d’un vieil homme qu’avait toujours la flemme
Sauf pour se promener des heures dans les rues du 12ème
Les mamans, les commerçants, tous un peu amoureux
De ce passant déambulant, le plus gentil des petits vieux
Et quand la musique viendra, du bout de mes doigts
La beauté d’une mélodie me dira que tu es là
Alors je sourirai comme tu me l’as appris
Et je vivrai comme un homme jusqu’à la fin, c’est promis