Facebook

 

Paroles officielles de la chanson «Damocles» : Renan Luce

Chanson originale : Damoclès
Compositeurs : Renan Luce
Auteurs : Renan Luce
Chanteurs : Renan Luce
Éditeurs : Universal Music Publishing
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Damocles"

Tu m’demandes ce que j’veux vraiment
Question vague, mais comme j’ai du temps
Essayons d’faire l’inventaire
Une liste rudimentaire
Je lance comme ça c’qui me vient
En essayant d’oublier rien
J’aimerais un jour danser le tango
Traverser l’atlantique sur un cargo
Et le Nil sur une felouque
Et les modes sans changer d’look
Et la vie sans trop d’encombres
Avant que la mort n’jette son ombre
Elle viendra bien trop tôt m’agripper
Damoclès, range-moi donc cette épée
Tu vas t’blesser ou perdre un doigt
J’ai même pas de sparadrap
Range ta lame dans son fourreau
C’est pas c’qui manque les bourreaux
J’aimerais constater depuis la lune
Que la terre est bleue comme un agrume
Faire une vraie baston d’Saloon
Un piano dans une back room
Viens un peu ici pour voir
Et finir dans un abreuvoir
J’aimerais bien connaître une garde-à-vue
Désolé pour ceux qu’en ont connu
Et puis tiens, tant qu’on y est
Tourner une planche à billets
Me payer une vie heureuse
Pour retarder la faucheuse
Qui viendra bien trop tôt m’agripper
Damoclès, range-moi donc cette épée
Tu vas t’blesser ou perdre un doigt
Si tu pleures, compte pas sur moi
C’est pas c’qui manque les ennuis
Range ta lame dans son étui
J’aimerais être en tenant une clé de douze
Celui qui est bon pour qu’on l’épouse
Qu’un bonhomme sous mon crayon
Soit plus qu’un cercle et cinq bâtons
Selon la longueur des ch’veux
Ça devient une femme si je veux
J’aimerais bien surtout te rendre heureuse
Et crois-moi, j’essaye, j’y pense, je creuse
J’veux surtout rien oublier
Chaque grain d’sable du sablier
Tant qu’près de toi ils s’écoulent
Avant qu’la camarde ne déboule
Elle viendra bien trop tôt m’agripper
Damoclès, range-moi donc cette épée
Tu vas t’blesser ou perdre une main
Si tu veux, reviens demain
C’est pas c’qui manque les platanes
Pour l’instant, range ta lame