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Paroles officielles de la chanson «Funerailles» : Oumar

Compositeurs : Rudolphe Barray
Chanteurs : Oumar
Auteurs : Oumar Magassa
Éditeurs : Universal Music Publishing, Mind
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Funerailles"

J'écris à la sève amère
Des pensées sombres sans bénéfice
Police Nationale dans l'rétro
La course poursuite c'est pas du Benny Hill
Ma douleur est un puits sans fond, comme votre mouvement
J'm'enfonce avec mon seum, les sables mouvants
Tu brilles comme une étoile morte
J'me fais flasher par les trappeurs et les puristes
Roi sans couronne, vrai négro meurt jamais
Rend l'humilité futuriste, j'suis qu'un baril d'or noir
Flottant sur la mer, on se cherche, on se trouve
Dans l'hood un peu comme la merde

Le rap est mort, vive le rap, j'suis couleur funérailles
Le rap est mort, vive le rap, j'suis couleur funérailles

Indépendant c'est bandant pourtant j'vois que des poules en saturation
Arrête le son ou de respirer, j'fais qu'des finitions par strangulation
J'fais du style et du texte, ils font du Young Thug unisexe
Si j'passe l'arme à gauche, méfies-toi j'suis ambidextre
Mes lendemains chantent toujours aussi faux comme tous ces rappeurs pleins d'autotune
Mon amour pour c'game recule comme s'il avait pris une balle perdue dans la rotule
J'porte l'obscurité et ma croix, ici la dalle fait loi
Pour du liquide, de la mula, vos couilles vous filent entre les doigts

Le rap est mort, vive le rap, j'suis couleur funérailles
Le rap est mort, vive le rap, j'suis couleur funérailles

J'suis du côté obscur, j'vous souhaite une mort brillante comme un éclat lunaire
Dieu, le bide. Les sse-go sont acides et nos espoirs à des années lumières
La ruse bouffe la gueule avec de l'acier
Œil de loup contre mauvais œil
Pas ce soir j'suis d'funérailles
J'enfonce le clou du spectacle sur ton cercueil
J'veux faire du bif' sans être matérialiste
Montrer patte blanche à ces chiens n'est pas réaliste
Menacer leur société ça j'kiffe, jeune noir quand y'a rien à foutre j'serai pas sur leur liste
J'suis ter-ter contre l'industrie
Shaka Zoulou, monsieur Drummond
Enfant terrible, scalpel rouillé, j'viens shlasser la face du monde