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Paroles officielles de la chanson «De Bleu De Blanc Et De Rouge» : El Matador

Compositeurs : Serge Olschanezky
Auteurs : El Matador
Chanteurs : El Matador
Éditeurs : Warner Chappell Music France
Albums :

Paroles officielles de la chanson "De Bleu De Blanc Et De Rouge"

Bleu comme les gyrophares qui sur nos faces scintillent
Comme l'uniforme d'un flic ou une peur qui s'inflige
Comme la mer crasseuse dans laquelle on nage
Azur ou nuit comme sous le cagnard ou la belle étoile
Comme s'être fait avoir

De bleu de blanc et de rouge
De feu de sang et de doute
Tricolore est la bannière
Jusqu'ici tout va mal ça en a l'air
J'agite le drapeau pour donner l'alerte

De bleu de blanc et de rouge
De feu de sang et de doute
Tricolore est la bannière
Jusqu'ici tout va mal ça en a l'air
J'agite le drapeau pour donner l'alerte

Bleu comme les gyrophares qui sur nos faces scintillent
Comme l'uniforme d'un flic ou une peur qui s'inflige
Comme la mer crasseuse dans laquelle on nage
Azur ou nuit comme sous le cagnard ou la belle étoile
Comme s'être fait avoir
Comme le bitume, l'asphalte ou le tarmac
Comme l'encre avec laquelle s'écoule ma rage
Comme les hématomes après une bagarre, une bavure
Comme la terre vue de la lune
Comme la pancarte qui indique le nom de ta rue
Comme les yeux de cette petite fillette battue
Bleu comme le maillot de l'équipe où personne
Ne chante la Marseillaise
Bleu comme un billet de vingt E ou l'ancien ramselef
Comme à la morgue un corps refroidi, le drame fait peine
Bleu comme les cernes de ceux qui ne trouvent pas le sommeil
Bleu comme une vague de CRS qui partent à l'assaut
Une couleur est très significative
Les blessures guérissent mais il en reste les cicatrices

De bleu de blanc et de rouge
De feu de sang et de doute
Tricolore est la bannière
Jusqu'ici tout va mal ça en a l'air
J'agite le drapeau pour donner l'alerte

De bleu de blanc et de rouge
De feu de sang et de doute
Tricolore est la bannière
Jusqu'ici tout va mal ça en a l'air
J'agite le drapeau pour donner l'alerte

Blanc, comme un camion cellulaire
L'ambulance ou le SAMU
Comme un linceul, ou ce voile qu'à l'école des sœurs ne mettent plus
Blanc comme ce kilo de coke pour lequel tu feras plus de trois ans
Parce que les douanes l'ont trouvé planqué sous la jante
Blanche comme la nuit qu'a passé ta daronne, à l'hosto dans ta chambre
Priant dieu pour que tu te réveilles, sa main sur ta jambe
Blanche comme la peau des enfants de ceux qui refusent le métissage
À blanc ne sont pas les balles qui servent pour le criblage
Blanche comme une arme qui balafre, qui plante
En territoire ennemi, l'oppresseur obtient toujours carte blanche
Un drapeau blanc s'agitant, voilà ce qui manque
Blanche comme la colombe, prise pour cible en abstinence
Blanc comme le nouveau décor d'un fou atteint par la démence
Ou la blouse de celui qui t'annonce un mal qui te ronge
Une couleur est très significative
Les blessures guérissent mais il en reste toujours les cicatrices

Rouge comme les yeux de ceux qui s'éclatent les neurones à la fumette
Comme la flaque qui entoure ce pauvre corps et qu'on ramasse à la cuillère
Écarlate comme la violence et son escalade
Comme le paquet de malbac
Ou ce tapis à l'entrée du palace
Rouge comme le feu, la braise ou le magma
Comme l'étoile de Che Guevara
Comme le compte en banque de ce gars dans le désarroi
Rouge comme le camion de pompier après un bruit de bombe
Comme le diable et les roses qui vont devoir fleurir une tombe
Ceux qui n'ont pas appris à mentir sont rouges de honte
Rouge comme le vin que boit ce pauvre clochard sous ce pont
Comme cet organe palpitant qui se trouve au bout de la rue
Face à cette caisse qui dépasse le feu rouge à toute allure
Rouge comme la cape de celui qui a fini tétraplégique
Fais pas le héros, la réalité c'est pas les films
Une couleur est très significative
Les blessures guérissent mais il en reste toujours les cicatrices