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Paroles officielles de la chanson «Un Soir A La Havane» :

Compositeurs : Gaston Claret, Gaston Gabaroche
Auteurs : Abadie Ch. A.
Éditeurs : Beuscher Arpege
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Un Soir A La Havane"

UN SOIR A LA HAVANE

REFRAIN

Un soir, à La Havane,
Un tout petit négro
Jouait, dans sa cabane,
Du banjo !
Au son de la musique
Il fredonnait sans bruit,
Un air mélancolique
Du pays !
Chanson d'amour dont l'écho, là-bas,
Montait vers les grands mimosas
Ah ! Un soir, à La Havane,
Un tout petit négro
Jouait dans sa cabane,
Du banjo

1.
Or, pour Paris, pour la France,
Un jour le négro partit
Il eut très vite une vogue immense
Comme chanteur dans les boîtes de nuit !
Mais ni l'argent ni la gloire
Rien ne pouvait effacer
De ses rêves et de sa mémoire
La douce image du passé

REFRAIN

Un soir, à La Havane,
Un tout petit négro
Jouant, dans sa cabane
Du banjo !
Au son de la musique,
Il fredonnait chez lui
Les airs mélancoliques
Du pays !
Chansons d'amour dont l'écho, là-bas,
Montait vers les grands mimosas
Ah !
Un soir, à La Havane,
Un tout petit négro
Jouait, dans sa cabane,
Du banjo !

2.
Des Parisiennes très belles
Furent à lui, par plaisir !
Mais un jour, hélas ! l'une d'entre elles
Se divertit à le faire souffrir !
Cette cruelle maîtresse
L'ayant quitté, torturé,
Il ne songea plus, dans sa détresse,
Qu'à fuir au loin, désespéré !

REFRAIN

Un soir, à La Havane,
Le tout petit négro
Revint dans sa cabane,
Le coeur gros !
Mais chagrins et tristesse
Se sont vite envolés !
Il s'est, près d'un' négresse,
Consolé !
Duo d'amour dont l'écho, là-bas,
Montait vers les grands mimosas
Ah !
Un soir, à La Havane,
Un ménag' de négros
Jouait, dans sa cabane,
Du banjo !

Variante pour le Dernier Refrain
(Version Dramatique)

Un soir, à La Havane,
Le tout petit négro
Revint dans sa cabane,
Le coeur gros !
Il prit-chanson dernière !
Son banjo, tristement,
Puis s'étendit par terre,
En pleurant !
Sanglot d'amour dont l'écho, là-bas,
Montait vers les grands mimosas
Ah !
Car c'est dans sa cabane
Qu'il voulait revenir,
Un soir, à La Havane,
Pour mourir !