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Paroles officielles de la chanson «Pris Pour Cible» : Sniper

Chanson originale : Pris Pour Cible
Compositeurs : Jean Sissoko, Ali Adour
Chanteurs : Sniper
Auteurs : Ryad Selmi
Éditeurs : Universal Mca Music Publishing, Desh Musique
Albums :

Paroles officielles de la chanson "Pris Pour Cible"

Ouais j'ai le look typique banlieusard,
On ne va pas cracher dans la soupe avec nos dégaines, on est tricard.
Nos têtes sont yégris car, de l'étranger, on se méfie.
C'est cette mentalité de tocard qui dans le pays sévi.
Bien souvent, j'ai ressenti dans le regard des gens,
De la méfiance à mon égard, mis à l'écart et c'est vexant.
Avec ça la paranoïa t'envahit,
Y a de quoi au fond de toi la geura sommeille après ça.
Tu deviens insociable tout l'temps tu te sens pris pour cible.
Pas aimable et très susceptible impossible d'instaurer un dialogue.
En plus pour en rajouter les médias nous cataloguent.
Nous salissent et nous niquent la santé.
On montre toujours les mauvais côtés dans les films c'est abusé.
Pourquoi on nous fait passer, j'suis médusé, il ne faut pas pousser.
J'ne suis pas un arracheur de sac à main, survet', baskets, casquette
Mais dans l'droit chemin.

On est catalogué et coupable à chaque fois,
Mis à l'écart fiché ou même montré du doigt,
Présumés jeunes et dans la mauvaise voie,
Humiliés et dit hors la loi.
Humiliés et dit hors la loi.

Regarde c'est grave, ils nous jugent par notre apparence.
Pour eux jeunes de cité rime seulement avec délinquance.
Tout ça pour une couleur ou une origine qui ne reflète pas leur France.
Ça m'fait flipper quand j'y pense, aller savoir.
Qu'est-ce qui les pousse à nous mettre tous dans le même sac.
Pourquoi quand j'croise une vieille elle s'agrippe à son sac.
Pourquoi quand j'cherche un taf je vois les portes se fermer.
Pourquoi on m'traite de voleur alors que j'n'ai encore rien volé.
Est-ce mes baskets qui font ça ? je ne sais pas.

Est-ce ma tête qui ne passe pas ? Je ne crois pas.
Y a tant de questions auxquelles je ne peux pas répondre.
Mais je ne vais pas rester là à me morfondre.
J'ne les calcules pas, rien à foutre des préjugés,
J'avance, je ne recule pas, ouais iI n'y a que Dieu qui peut m'juger.
J'm'en fous qu'ils m'aiment pas ou qu'ils se sentent dérangés.
Ici c'est aussi chez moi et crois moi sur parole,
J'suis pas près d'bouger.

On est catalogué et coupable à chaque fois,
Mis à l'écart fiché ou même montré du doigt,
Présumés jeunes et dans la mauvaise voie,
Humilié et dit hors la loi.
Humilié et dit hors la loi.

Je suis un jeune citoyen.
Les gars d'mon âge représente un tiers de la population
Qui est la France de demain
Suspectés par certains d'être voleurs, racails,
Dilleurs, envahisseurs, violeurs ou clandestins.
Jugés comme être la cause de leurs soucis être responsable de leurs pépins.
Même accusé de voler le travail de leurs gamins.
Putain ! tu t'y habitues mais à la longue c'est vexant.
Les évènements s'accentuent et ça en devient stressant.
Anecdote ce patron de bar qui pense peut-être que je vais le voler.
Qui me demande de payer l'adition avant d'avoir consommé.
C'est juste un acte parmi tant d'autres.
Mais encore comment se fait il, dès que je rentre à ED,
Je suis toujours pisté par le vigil.
Est ce de la méfiance ou de la méchanceté.
Je n'ai pas une tête de gangster, mais malheureusement
Jugé à m'a tenue vestimentaire, insulté et sali.
Je reflète peut être la délinquance.
Mais je ne suis pas la cause du chômage,
Ni de l'insécurité en France