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Paroles officielles de la chanson «T.r.w.» : Fauve

Chanson originale : T.R.W.
Compositeurs : Fauve
Auteurs : Fauve
Chanteurs : Fauve
Éditeurs : Sony Atv Music Publishing Allegro France
Albums :

Paroles officielles de la chanson "T.r.w."

J’ai jamais vécu de « happy ends » ailleurs que dans des salons de massages douteux d’Asie du Sud-Est
J’ai pas besoin de tes faux miracles en plastique / ni que tu me serves des five-timers / romantiques / au rabais

Je veux pas de tes mauvaises contrefaçons de sentiments / il me faut du vrai / du complexe / du diamant / 24 carats
Alors / sauf ton respect / mets-toi au cul tes scénarios bidons / ceux qui embarquent la peau avec quand ils prennent feu / façon nylon / façon made in China

Tu peux garder tout ça / cette fille dans la publicité m’aimera jamais / même si t’essaies de me la faire à chaque fois
Tori Black non plus me baisera pas / elle baise plus en dehors des plateaux / quand elle rentre / elle est fatiguée / elle écrase / c’est normal / c'est pas grave

Et merde / amenez-moi de la raide / du rouge / du seroplex / ou même les trois
Si ça marche pas / je peux encore taper / dans le liquide de refroidissement / les escorts girls / j'y lâcherai tout mon compte / tout ce qu'il faut / tant que tu fermes ta gueule

J’ai pas besoin de mon horoscope / ni de matériel de bureau / nickel / ni de la vitesse de la lumière / ni d'une nouvelle
Voiture plus intelligente que moi
Ni d’une nouvelle conscience / ni d’un meilleur cerveau / ni d’un nouveau moi-même / nouveau
Quand bien même je saurais quoi en foutre

J'ai pas besoin de problèmes de santé / et encore moins de nouveaux défis / j'ai déjà tout ce qu'il faut / merci
Alors arrête de me parler / comme à un abruti
Je veux pas qu'on me serve la purée / ni qu'on me fasse les lacets
Et puis ton truc c'est mal fait / tu trouves pas ?

Mais regarde-toi : tu fous le bourdon / on a envie de se jeter d'un pont / tellement t'es con / avec tes machines / tes petites machines dans ta tête
Pareil tes traits grossiers / tes faits tranchés / tes choses trop simples pour être honnêtes

Mets tes couilles sur la table / tiens / au moins une fois / dans ta vie
Crache la valda / remonte ton froc / t'as la cul qui fuit
Et boucle-la / ça fait comme un bruit blanc / c'est épuisant bordel
On s’entend plus penser
Faut sucer qui / pour que tu nous foutes la paix ?

Au passage tu peux aussi / rembarquer tes diagnostics de rebouteux foireux
Par exemple : Julien n'est pas un « commis démissionnaire » / ni aucun autre de tes raccourcis
Julien rêve de mer turquoise / de calme et de poésie

Comme beaucoup d’autres / il n'est pas un schéma / ni un animal / c'est pas un objet
Julien est complexe / il se dope gentiment / va en boîte / caresse son collègue dont il est amoureux fort / dans les cuisines
Julien a besoin de sens profond

Et moi j'ai pas une envie débordante de fumer la gueule de mon voisin / d'ailleurs je crois bien que c'est pareil pour lui
Alors te donne pas de peine
Reprends ta merde / tes dernières haines / ravale ton venin / tes hantises / tes psychoses / ça me sert à rien

J'ai pas besoin de nouvelles peurs / ni de nouveaux cauchemars / ni de nouvelles tocades
J'ai déjà largement donné / c'est bon / là
Et puis tu veux que je mette ça où ? J'ai pas la place / nulle part… Mais que dalle je te dis !
Alors / remballe / remballe et tire-toi loin d'ici

Tu me feras pas croire que l'autre est un enculé / puisque l'enculé / il est en moi
Et au passage / t'as le même chez toi
Donc tu me verras pas sauter sur mes semblables
Et tu mettras jamais derrière un flingue / ou uniquement
Uniquement / si t'as des chances de passer devant

Peut-être que la Vie est une chienne / c'est vrai qu'on entend ça parfois
En attendant / moi je vois / des milliards de choses douces et belles / c'est pas du sable artificiel / c'est du métal / très solide / comme le parfum des fleurs / je vivrai pas sous le règne de ta terreur