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Paroles de la chanson «La Perm» par FT-17

Villognon , 12 octobre 1915

Ce soir finit ma parenthÚse loin du front. BientÎt, le chant du canon relaiera celui du coq en guise de réveil-matin.
Quel bonheur de manger à table, de se laver, de dormir dans un lit, toutes ces choses simples oubliées en premiÚre ligne.
Il paraßt qu'en ville rÚgnent les embusqués. Ici, dans cette campagne tranquille, on ne les voit pas pointer leur nez.
Mercredi fut pour moi une journée de grande émotion quand j'ai passé quelques heures en classe avec mes anciens élÚves. Je pensais raconter un conte pour ces gamins en leur parlant de ma vie dans les tranchées. Mais le guerre est devenue le quotidien de leurs leçons.
Mes voisins accueillent une famille de rĂ©fugiĂ©s belges. Ces pauvres gens ont fui devant les atrocitĂ©s des boches et m'ont tout de suite pris en sympathie. Leur fille Marijke m'a demandĂ© de pouvoir ĂȘtre ma marraine de guerre, ce que je me suis empressĂ© d'accepter.
Je vais enfin pouvoir Ă©crire Ă  quelqu'un d'autre qu'Ă  moi-mĂȘme.

 
Publié par 68281 4 4 7 le 11 mars 2018 à 12h21.
Marcelin s'en va-t-en Guerre
Chanteurs : FT-17

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