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Le lycanthrope t’attrape et perd le contrôle
Agrippe la pleine lune et reste planté dans tes hanches
Des griffes, des crocs qui frappent
Mais accepte ton rôle
Abandonne à l’appel ton être hanté par les sens
Assiste à ma métamorphose, ma presque mise à mort
L’instant précis où la vie me possède,
Où l’instinct me dicte et guide mon amour,
Vide mon corps de tout ce qui m’obsède,
Mes muscles se tendent à la demande aiguisée
Des sensations que ma bienséance a déguisées,
Mon regard change et je goûte les couleurs
J’avale tes odeurs, dévore mes doutes et mes douleurs
L’animal qui m’habite s’acharne sur les barricades
Qui m’arrache au plaisir ultime à chaque saccade,
Il lâche prise et grogne de désir un peu plus fort
Il salive sur ta peau, transpire et gémit encore,
Je le sens affamé, mes pulsations s’accélèrent,
Il s’écrase contre ton bassin dans un va-et-viens puis nerfs,
Il s’accroche à tes fesses, mord ta poitrine et ton cou,
A chaque impact il se contracte, la passion claque à chaque coup,
Voici le clou du spectacle : un massacre de tabous,
Le sacre du souffle quand le souffle est à bout,
Je ne maîtrise plus sa force, il te croque et je te prends,
Je me transforme enfin et ressens son envie violemment,
Je suis un loup, un poème sauvage,
Il jaillit, je l’expulse, il décharge sa rage,
Sa voix écorche ma gorge, la pulsion me lacère,
Et me déchire l’échine, un frisson me libère,
Mon torse se fige, mon corps pétrifie dans l’étau,
Le démon fait le saut de l’ange dans cet absolu soubresaut,
Mon ventre souffle, ma tête explose à la seconde où il va jouir
Tout l’univers dans un soupir.
(Je m’effondre.
Le monstre m’a abandonné sans vie,
Rassasié de sa proie,
il est parti,
Jusqu’à la prochaine fois où il s’emparera de moi.)
Le lycanthrope t’attrape et perd le contrôle
Agrippe la pleine lune et reste planté dans tes hanches
Des griffes, des crocs qui frappent
Mais accepte ton rôle
Abandonne à l’appel ton être hanté -
Le lycanthrope t’attrape et perd le contrôle
Agrippe la pleine lune et reste planté dans tes hanches
Des griffes, des crocs qui frappent
Mais accepte ton rôle
Abandonne à l’appel ton être hanté par les sens.
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