Paroles de la chanson «La File» par Atef

Ça fait deux jours qu’on est là
La file avance de quelques pas, je crois

Il s’improvise une bonne centaine de genres de cuisines
Les marchands d’eau s’en vont, s’en viennent
Et nous on prend racine
Je ne vois ni devant, ni derrière où cette file se termine
Ce serpent d’hommes à l’infini le soir s’illumine

Une file d’êtres humains
Devant, derrière et moi
Tranquille et soudain
S’avance d’un peu, d’un pas

Une multitude de solitudes au départ s’alignent
Et au début on se dit que c’est là que nos rêves s’abîment
Puis on discute et on voit des cœurs sublimes
Ces anonymes qui peu à peu deviennent intimes

Une file d’êtres humains
Devant derrière et moi
Tranquille et soudain
S’avance, d’un peu, d’un pas