Il y a celle que l'on Ă©coute comme une vieille amie d'enfance
Celle qui tue le son du doute, celle qu'on appelle en urgence
Celle qu'on Ă©couterait en boucle quand solitude n'est pas loin
Parce qu'on connaĂźt les paroles, Barbara les chante si bien
Il y a celle qu'on adore mais on n'y comprend rien
C'est pas grave on l'aime quand mĂȘme mais surtout pour le refrain
Et il y a celle qui nous rappelle la bouche de l'inconnu
Qu'on embrassait qu'un été, le temps d'une mélo connue
C'est sur les mĂȘmes chansons qu'on vit, qu'on rĂȘve et qu'on vieillit
C'est sur les mĂȘmes chansons qu'on danse sur les faubourgs la nuit
Et parce qu'on est tous frÚres le temps d'une mélodie
C'est sur les mĂȘmes chansons que l'on Ă©crit nos vies
Il y a celle qui nous dépose sur l'autoroute des vacances
Destination la vie en rose, lĂ oĂč les cigales sont en transe
Il y a celle qui rappelle aux amoureux qui oublient
Qu'ils se sont aimĂ©s si fort, qu'ils s'en sont mĂȘme dit "Oui"
Et il y a celle qui rĂ©sonne dans les cĆurs abĂźmĂ©s
Comme un "Au revoir" à un pÚre parti trop tÎt de l'autre cÎté
Il y a celle qui ravive la jeunesse de nos vieux
Elle a pas pris une seule ride, la Piaf qui chante "Mon Dieu"
C'est sur les mĂȘmes chansons qu'on vit, qu'on rĂȘve et qu'on vieillit
C'est sur les mĂȘmes chansons qu'on danse sur les faubourgs la nuit
Et parce qu'on est tous frÚres le temps d'une mélodie
C'est sur les mĂȘmes chansons que l'on Ă©crit nos vies
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