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Paroles de la chanson «PriÚre Pour Ba'al Azabab» par Hubert-Félix Thiéfaine

L’araignĂ©e mortifĂšre joue avec les dĂ©lices
De mes vices qui sévissent au bord des précipices
CƓur monstrueux qui traüne mon ñme en bandouliùre
Sur un furieux pass’port de mĂ©duse en croisiĂšre
Le vieux passeur gitan au large de minuit
Me fait franchir des villes au cƓur sombre & meurtri
D’oĂč je sens Ă  travers mes harmonies brumeuses
La matiÚre délétÚre, glaciale & vaporeuse
J’entends des voix Ă©tranges dĂ©bordant d’indĂ©cence
& je vois des passants pliĂ©s sous l’arrogance
Des cerveaux plastifiés sur des statues toltÚques
& des anges enchaĂźnĂ©s violĂ©s par des Ă©vĂȘques

Ô Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas

Une fatigue noire envahit mes paupiĂšres
& fait trembler l’azur de mes visions guerriùres
Orage oranges & rouges, magnificence obscĂšne
& turbulences ouvertes au nuées souterraines
Hiéroglyphes qui se troublent, écriture entravée
Pensées incontrÎlables, informations figées
Saintes images engluĂ©es dans la morve d’un dieu
FĂ©tide & prisonnier d’un futur mis Ă  feu
Piégé dans la gelée ambrée de mon passé
Mon esprit fracturĂ© semble s’illuminer
Je vois des peintures fraĂźches au fond des catacombes
& des Nagasaki satori sur ma tombe

Ô Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas

Les cerbÚres de mon ùme digÚrent mal mes pensées
Quand je brise la structure de ma réalité
Cartographie mentale tracée par des vampires
Aux immortelles passions sur mes Ă©clats de rire
La dictature de l’ombre joue sur les murmures
De mes poussiĂšres de rĂȘves & de mes joies obscures
Des tous ces mots-missiles soufflés sur mes neurones
Atomisés, samplés, splittés, vides & aphones
LĂšvres rouges & sensuelles brillant sous la voilette
Boticelli s’égare sur mes figures abstraites
À quoi bon m’efforcer de chanter comme OrphĂ©e
Maintenant qu’Eurydice ne me fait plus bander

Ô Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas

Ô Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas du mal
Seigneur fou des bacchanales
Ne me délivrez pas

 
Publié par 36582 4 4 6 le 12 février 2022 à 11h21.
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