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Paroles de la chanson «L'idiot Qu'on A Toujours Été» par Hubert-FĂ©lix ThiĂ©faine

Quelque part dans la brume un voyant solitaire
S’éloigne et disparaĂźt sous les traits d’un enfant
& son langage abstrait étoilé de mystÚres
Nous dévoile un futur prophétique alarmant
Sous les bulles de rosée et les vagues incertaines
Qui brillent dans nos regards lointains de naufragés
On entend le murmure effrayant des sirĂšnes
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas
Le trou noir qui dévore son étoile en faillite
On redevient toujours l’ombre dans le magma
Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

Le nom des prédatrices nous remonte en mémoire
À travers l’alphabet des souvenirs malsains
Quand les amants perdus s’inventent un purgatoire
& mendient l’assistance des esprits souterrains
Mais loin des muses obscĂšnes au sourire cannibale
Des érinnyes toxiques dont on a fait sécher
Le venin qui sert d’encre aux tampons pour leur bal
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas
Le trou noir qui dévore son étoile en faillite
On redevient toujours l’ombre dans le magma
Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

AprĂšs les ovations du dimanche des rameaux
Le dieu mourant revient pour son vendredi saint
À l’heure oĂč les putains, les traĂźtres et les bourreaux
Se rassemblent et défilent devant le sanhédrin
L’heure oĂč l’on voit tourner les dĂ©mons de nos veilles
Sur l’éternel manĂšge ou sombrent nos pensĂ©es
& quel que soit le sens des astres dans le ciel
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

On redevient toujours l’ombre qui sonne le glas
Le trou noir qui dévore son étoile en faillite
On redevient toujours l’ombre dans le magma
Qui souffle d’effarants degrĂ©s Fahrenheit
On redevient l’idiot qu’on a toujours Ă©tĂ©

Dans l’alchimie des villes Ă©claboussĂ©es de sĂšve
On voit des molĂ©cules qui cherchent l’horizon
Des archets de violons qui se transforment en glaives
& des chants inutiles sur de vaines partitions
Nos corps sont des accords sur des ruines en puissance
La musique c’est la mort qui s’invite dans la danse
& les mots
& les mots
& les mots sont des trous sanglants dans le silence...

 
Publié par 36582 4 4 6 le 14 février 2022 à 7h12.
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