AprÚs cinq ans passés
Dans le plus grand silence,
On est lĂ , face Ă face,
A s'Ă©couter penser.
A s'Ă©couter penser,
Le lit paraĂźt immense.
Un rien d'adolescence
Pourrait nous rapprocher.
Au fond, rien n'a changé
Et rien n'est Ă refaire.
A force d'habitude,
Nos corps sont épuisés.
On fait l'amour, en quelque sorte,
Chacun pour soi de son cÎté.
On fait l'amour aux années mortes
Et l'on se rejoint sans crier,
Puis l'on s'Ă©loigne l'un de l'autre
Et le spectacle est terminé,
Puis l'on s'Ă©loigne l'un de l'autre
Et le spectacle est terminé.
AprÚs cinq ans passés
Dans un confort paisible,
Est-il donc impossible
D'encore se retrouver ?
AprÚs cinq ans passés,
A force d'interludes,
A bout d'inhabitudes,
Nos cĆurs se sont gelĂ©s.
Au fond, c'est un peu moi,
C'est un peu de ma faute.
J'Ă©tais toujours absent,
J'Ă©tais toujours parti.
On fait l'amour, en quelque sorte,
Chacun pour soi, de son cÎté.
On fait l'amour aux années mortes
Et l'on se rejoint sans crier,
Puis on s'Ă©loigne l'un de l'autre
Et le spectacle est terminé,
Puis on s'Ă©loigne l'un de l'autre
Et le spectacle est terminé.
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