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Paroles de la chanson «L'Ostendaise» par Jacques Brel

Une Ostendaise
Pleure sur sa chaise
Le chat soupĂšse
Son poids d’amour
Dans le silence

Son chagrin danse
Et les vieux pensent
Chacun son tour
À la cuisine
Quelques voisines
Parlent de Chine
Et d’un retour
À Singapeur
Une Javanaise
Devient belle-sƓur
De l’Ostendaise

Il y a deux sortes de temps
Y a le temps qui attend
Et le temps qui espĂšre
Il y a deux sortes de gens
Il y a les vivants
Et ceux qui sont en mer

Notre Ostendaise
Que rien n’apaise
De chaises en chaises
Va sa blessure
Quelques commĂšres
Quelques compĂšres
Battent le fer
De sa brisure
Son capitaine
Sous sa bedaine
De biĂšre pleine
Bat le tambour
Homme de voiles
Homme d’étoiles
Il prend l’escale
Pour un détour

Il y a deux sortes de temps
Y a le temps qui attend
Et le temps qui espĂšre
Il y a deux sortes de gens
Il y a les vivants
Et ceux qui sont en mer

Notre Ostendaise
Au temps des fraises
Devint maĂźtresse
D’un pharmacien
Son capitaine
Mort sous bedaine
Joue les baleines
Les sous-marins
Pourquoi, ma douce
Moi le faux mousse
Que le temps pousse

T’écrire de loin 
C’est que je t’aime
Et tant je t’aime
Qu’ai peur, ma reine
D’un pharmacien

Il y a deux sortes de temps
Y a le temps qui attend
Et le temps qui espĂšre
Il y a deux sortes de gens
Il y a les vivants
Et moi, je suis en mer

 
Publié par 102783 4 5 7 le 18 août 2024 à 8h26.
J'arrive
Chanteurs : Jacques Brel
Albums : J'arrive

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