Le temps d'une aube, le temps d'une aube sur la mer,
Et les bruits de la ville remontent jusqu'Ă nous,
L'aube Ă©ponge la nuit, ses dettes et ses excĂšs,
Ses dettes et ses excĂšs,
Et la mer ne dit rien,
Nous regardons la baie,
En nous tenant la main,
La ville en contrebas,
Nous dit venez a moi,
La mer elle ne dit rien,
Mais mĂȘme si la mer ne dit rien
Elle Ă©ponge les maux de guerre
Comme l'aube Ă©ponge la nuit,
Et soulage le jour qui vient,
Le temps d'une aube, le temps d'une aube sur la mer
Et les bruits de la ville enflent derriĂšre nous
Nous cherchons des réponses sur la nuit passé
Toute la nuit passé, toute la nuit passé
Et la mer ne dit rien
Nous nous tenons la main, et nous cherchons partout,
Un passage pour demain, la mer n'en montre aucun,
Pourtant les maux de guerre, si on veut s'en défaire,
Il faut les mener a la baie, et puis les jeter a la mer,
Car mĂȘme si la mer ne dit rien
Elle Ă©ponge les maux de guerre
Comme l'aube Ă©ponge la nuit,
Et soulage le jour qui vient,
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